Fusion CAM-CCNBT -CABT
« Marseillan et la future agglomération ».
Marseillanais osez dire ce que vous pensez!
Trop c'est trop.
Vous
avez pu remarquer depuis quelques semaines, les articles sur nos
journaux locaux concernant les futurs rapprochements,
CCNBT/CABT/Agglo de Montpellier, les déclarations de G.Frêche,
de Y. Pietrasanta, de P.Bouldoire, nous avons aujourd'hui la
parodie des UMP Comheines – Michel.
Suite aux déclarations du conseil communautaire de la Communauté d’agglomération de Montpellier (CAM) sur son souhait de fusionner avec la CCNBT (Communauté de communes du Nord du Bassin de Thau), cette dernière ainsi que Thau Agglomération ont décidé de réagir :
Le grand rêve du président de Région de créer « la » communauté urbaine de Montpellier a ses limites : le Bassin de Thau. En effet, pour que Montpellier accède au stade de communauté urbaine, il faut atteindre le chiffre symbolique de 500 000 habitants. Or, pour l’instant l’agglo de Montpellier se situe autour des 400 000. Le regard se tourne donc vers Thau Agglomération (91 000 habitants) et la CCNBT (23 200). La fusion que propose Georges Frêche vise à un accroissement purement quantitatif : il s’agit de dépasser les 500 000 habitants pour constituer une communauté urbaine où les communes ne disposent plus ni de la maîtrise foncière ni du pouvoir de décision ». (dixit P.Bouldoire)
Thau
Agglomération appelle à l’union du territoire :
Le
Conseil Communautaire du 8 juillet a approuvé le lancement
d’une procédure de fusion entre la Communauté
d’agglomération du bassin de Thau et la Communauté de
communes du nord du bassin de Thau afin de créer une nouvelle
communauté d’agglomération. Délibération
adoptée à l’unanimité des suffrages exprimés.
C’est donc par 23 voix pour (conseillers des communes de Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains, Gigean, Frontignan la Peyrade, Vic-la-Gardiole et Mireval) et 16 abstentions que Thau agglomération a adopté le lancement de cette procédure de fusion.
Les maires de Marseillan et de Sète ont justifié leur préférence pour une agglomération beaucoup plus large qui s’ouvrirait plus à l’ouest qu’à l’est. Les élus de ces deux communes se sont abstenus.
Le sort, de la Communauté des communes Nord du Bassin de Thau -c'est-à-dire le canton de Méze- au coeur de la mêlée :
A
Poussan, seules deux orientations sont proposées, "exit
l'autonomie de la communauté de communes du canton de Mèze,
la destination sera donc Montpellier ou le maintien sur Bassin de
Thau autour de Sète"
précise Henri Ahier qui
a choisi avec ses camarades communistes du village et du canton,
cette dernière option "géographiquement,
culturellement, économiquement et administrativement la
plus logique". Aux douze
questions posées par le conseil municipal, Jean-Pierre Mourre,
le bras droit de Georges Frêche, n'a bien sûr fait valoir
que des avantages sans jamais d'inconvénients. Par exemple :
l'arrivée du tramway à Poussan, mais pas de nouvel
impôt pour le financer.
A Mèze, on le sait, le conseil municipal a entériné lundi soir, la proposition du maire Yves Fricou et de son mentor Yves Pietrasanta, le président de la Communauté des communes du Nord Bassin de Thau, de rejoindre Montpellier.
L'homme lige de Georges
Frêche est pressé d'en finir et le confie à
Laurence Laden, dans l'édition de samedi de l'Hérault
du Jour. "Il n'y a pas de temps à perdre"
dit-il avant de lâcher ce qui est le but ultime, essentiel de
toutes ces grandes manoeuvres : "les métropoles de
Marseille ou Toulouse sont importantes et si Montpellier n'est pas
une métropole nationale où allons-nous ? Comment
voulez-vous refuser une grande agglo ? Pourquoi créer une sous
agglomération ?".
la maire de Montbazin,
Laure Tondon qui avec son conseil municipal se prononce pour "la
cohérence territoriale". "Nous avons
travaillé pendant quatre ans tous ensemble avec le syndicat
mixte afin de créer le SCOT, le PDU urbain, la protection de
la lagune" explique-t-elle en soulignant : "je
suis favorable à un rapprochement avec la CABT et je
souhaitera conforter nos compétences avec elle pour avoir plus
de poids dans le futur".
A Loupian, le maire Christian Turrel semble las de tout ce qui se trame entre la CCNBT de Mèze et la CAM de Montpellier et a décidé de couper court en demandant au préfet de rejoindre la Communauté de communes du Bassin de Thau.
Il reste Villeveyrac dont le conseil municipal se prononcera ce mardi, Bouzigues où le maire ne s'est pas positionné et Gigean.
Historique :
Faisons un peu d'histoire. Avant les années 2000 existait « la charte vigne et étang », qui, d'Agde à Sète en passant par Mèze, préfigurait une coopération intercommunale. Constituée sur une logique de territoire autour de l'étang de Thau, véritable joyau de notre région, ce pays, de taille respectable, maintenait un bon équilibre entre garrigues, vignes, étang et mer. Mais, lorsque furent constituées les premières communautés de communes, nos élus locaux ( PS, UMP, Verts ) aux visions étriquées, aux ambitions mesquines, ne regardèrent que leurs petits avantages personnels et la lagune fut coupée en plein milieu. Quel gâchis !
Aujourd'hui nos Maires semblent préoccupés à nouveau par la cohérence territoriale.( pour sauver quelques avantages personnels ?).
Les citoyens du bassin de Thau méritent mieux que cela.
Messieurs les élus, regrouper en priorité la CCNBT et CABT .
Défendez l'intérêt général sans attendre que le Préfet « garant des citoyens et de l'environnement » rende son avis le 08 août prochain.